Mise au point

Ablation de fibrillation atriale dans l'insuffisance cardiaque

Les liens entre fibrillation atriale (FA) et insuffisance cardiaque (IC) sont connus de longue date. Si ces liens sont bien établis sur le plan physiopathologique et clinique, la question du contrôle rythmique de la FA, afin de prendre en charge les patients en IC, est restée longtemps débattue. Alors que les premières études réalisées pendant l'ère des antiarythmiques étaient décevantes, plusieurs éléments de la littérature suggèrent que l'ablation de FA pourrait avoir un intérêt chez ces patients. De fait, si les FA paroxystiques sur cœur sain représentaient l'essentiel des indications initiales, les procédures s'adressent aujourd'hui à des FA persistantes, parfois sur des oreillettes remodelées, et ce, avec une plus grande efficacité que le traitement médical seul. La présente mise au point a pour but de reprendre la littérature récente sur le sujet et ses controverses.


Faut-il ablater la fibrillation atriale (FA) des patients en insuffisance cardiaque (IC) ? Répondre à cette question nécessite de prendre en compte une littérature qui tend parfois à la schizophrénie, tant les résultats qui sont publiés peuvent être discordants. Même si FA et IC intéressent souvent les mêmes patients, même si ces 2 maladies sont maintenant presque endémiques dans les services et les consultations de cardiologie, la complexité des liens entre IC et FA rend la prise de décision thérapeutique difficile. Cette mise au point passe en revue les liens physiopathologiques qui existent…

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Liens d'intérêt

V. Algalarrondo déclare avoir des liens d’intérêts avec Medtronic, Boston, Abbott, Sorin, Biotronik, Pfizer.

F. Extramiana déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbott, Biosense, Bayer, BMS, Boehringer Ingelheim, Bristol-Myers Squibb, Pfizer.

A. Leenhardt déclare avoir des liens d’intérêts avec Sanofi, Abbott, Mylan.

E. Surget et A. Messali déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.