Dossier

Sessions d'obstétrique

  • Pour réduire le taux de césariennes, il faut éviter la première, d'où l'importance de redéfinir la dystocie cervicale, indication principale de la césarienne.
  • La prévention des complications infectieuses après césarienne passe par des mesures simples ­per­opératoires, la réhabilitation précoce et une gestion des comorbidités.
  • Le déclenchement systématique à 39 SA chez des nullipares à bas risque diminue le taux de césariennes.
  • La place du pH au scalp pendant le travail est discutée du fait notamment de l'absence d'essais randomisés montrant son intérêt.
  • De nouvelles thérapies innovantes apparaissent en diagnostic anténatal avec le recours à l'intelligence artificielle, une nouvelle technique d'occlusion trachéale dans la hernie de coupole diaphragmatique et le traitement des sténoses aortiques critiques par valvuloplastie in utero.

Trois sessions principales d'obstétrique ont eu lieu lors du dernier congrès du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) à Strasbourg (5-7 décembre 2018). La première portait sur la césarienne, la deuxième, sur plusieurs thèmes ­(cholestase gravidique, version par manœuvres externes, déclenchement et pour ou contre le pH au scalp) et la troisième, sur le diagnostic anténatal dont une partie était consacrée aux thérapies innovantes que nous rapportons dans cette mise au point.Session césarienneMortalité maternelle et césarienneLa césarienne est la…

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Liens d'intérêt

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