Mise au point

S1P : un nouveau mécanisme d'action dans les MICI

  • Les petites molécules sont caractérisées par un faible poids moléculaire permettant une diffusion aisée à travers les membranes cellulaires. Elles sont administrables par voie orale et ont une faible immunogénicité.
  • Les modulateurs des récepteurs des sphingosines-1-phosphate (S1P) permettent une séquestration des lymphocytes activés dans les ganglions lymphatiques et réduisent ainsi leur circulation dans le tube digestif.
  • L'ozanimod est un agoniste oral des S1P de sous-types 1 (S1P1) et 5 (S1P5), dont l'efficacité et la tolérance ont été démontrées dans un essai de phase III au cours de la rectocolite hémorragique (RCH) modérée à sévère. Une étude de phase III est en cours dans la maladie de Crohn.
  • L'étrasimod est un autre agoniste oral des S1P, ciblant S1P1, S1P4 et S1P5. Une étude phase III dans la RCH est en cours après une étude de phase II positive.

L'avènement des biothérapies ciblant différentes voies inflammatoires, telles que les anti-TNF, les anti-intégrines ou les anti-IL-12/IL-23 p40, ont bouleversé la prise en charge des MICI. Pourtant, ces traitements sont associés à d'importants risques d'échec, qu'ils soient primaires, secondaires ou liés à une intolérance [1-3]. Ces traitements peuvent être immunogènes et nécessitent une administration parentérale [1-3]. Des enquêtes récentes ont montré que près de la moitié des patients ne sont pas satisfaits de leurs traitements, principalement à cause de la persistance de symptômes [4, 5].…

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Liens d'intérêt

M. Fumery déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, MSD, Boehringer, Pfizer, Takeda, Celgene, Arena, Gilead, Celltrion, Amgen, Biogen, Janssen, Galapagos, Fresenius, Tillotts et Ferring.