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Quelles méthodes utiliser pour le diagnostic des infections à Clostridium difficile ?

  • Le diagnostic d'une infection à C. difficile (ICD) repose sur la mise en évidence des toxines ou d'une souche toxinogène de C. difficile directement à partir des selles diarrhéiques.
  • De nombreux tests sont disponibles, détectant dans les selles soit les toxines libres, soit les gènes codant des toxines, soit la bactérie ou ses composants.
  • Le meilleur compromis pour le diagnostic d'une ICD repose sur l'utilisation d'un algorithme en 2, voire 3 étapes.
  • L'étude EUCLID a montré que plus de la moitié des ICD (55,6 %) ne sont pas diagnostiquées par les établissements de santé, soit du fait de l'absence de suspicion clinique, soit en raison du manque de sensibilité des stratégies diagnostiques utilisées.

Clostridium difficile est responsable de 20 à 25 % des diarrhées associées aux antibiotiques, de la quasi-totalité des cas de colite pseudo-membraneuse (CPM) et représente le principal entéropathogène responsable de diarrhées associées aux soins. Un portage asymptomatique est estimé à moins de 3 % dans la population générale. Ces 10 dernières années ont été marquées par :- une augmentation mondiale de la fréquence des infections à C. difficile (ICD) ;- la survenue d'épidémies d'infections sévères liées au clone de PCR-ribotype 027 ;- l'émergence de…

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