Sclérose en plaques et risque infectieux à l'ère des immunosuppresseurs
- Les traitements immunosuppresseurs de la SEP peuvent entraîner un risque de réactivation d'agents pathogènes latents, d'aggravation d'infections chroniques asymptomatiques et un risque d'infections de novo, communautaires ou nosocomiales.
- En pratique clinique, il est préférable d'évaluer ce risque le plus tôt possible, au moment du diagnostic de SEP, de proposer un suivi spécifique ou un projet vaccinal dès que possible afin d'éviter les contre- indications ou le risque de réponses vaccinales plus faibles sous traitement.
- Un dépistage systématique doit être proposé pour chaque patient au moment du diagnostic de SEP ou au moins avant un traitement de 2e intention afin de réduire ce risque.
- Le calendrier de vaccination doit être mis à jour et un vaccin antigrippal doit être proposé chaque année.
- Les vaccins vivants atténués ne sont pas autorisés pour les patients recevant des médicaments immunosuppresseurs.
Liens d'interêts
V. Pourcher déclare avoir des liens d’intérêts avec Merck Serono, Novartis, Gilead, ViiV, MSD et Janssen.
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Antigènes anti-HBs |
Anticorps anti-HBs |
Anticorps anti-HBc |
Conduite à tenir | |
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VHB guérie | N | P | P | Choix 1 : traitement préemptif Choix 2 : suivi/3 mois de sérologie/ASAT/ALAT/PCR |
VHB ancienne | N | N | P | Traitement préemptif |
Vaccination VHB | N | P | N | Aucune surveillance |
Sérologie négative | N | N | N | Proposer la vaccination |
VHB active | P | N | N/P | Traitement curatif |