Mise au point

Applications périarticulaires de la toxine botulique

  • L'injection intramusculaire de toxine botulique aboutit à une paralysie flasque toujours réversible et à une action antinociceptive périphérique et centrale en inhibant les neurotransmetteurs de la douleur.
  • Les contraintes sont alors diminuées sur le tendon, ce qui pourrait lui permettre de cicatriser.
  • Des études bien menées ont permis de montrer son efficacité dans le traitement des épicondylites chroniques, de l'aponévropathie plantaire chronique et dans le syndrome du muscle piriforme.
  • D'autres études sont nécessaires afin de définir sa place dans ces pathologies ainsi que dans la lombalgie chronique.

Destin étonnant dans l'histoire de la médecine, tantôt responsable de l'épidémie de botulisme de la fin du XIXe siècle, tantôt arme bioterroriste potentielle, la toxine botulique (TB) voit sa première application médicale développée par le Dr Alan Scott, qui a l'idée de l'utiliser comme traitement non chirurgical du strabisme de l'enfant (1970). Son utilisation se développe rapidement, et elle obtient l'AMM en neurologie dans les années 2000 (spasticité, dystonies, blépharospasme, etc.), en urologie (hyperactivité détrusorienne), en esthétique (rides de la glabelle) et, récemment, dans le traitement…

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Liens d'intérêt

J. Gross déclare avoir des liens d'intérêts avec Merz, AbbVie, Arthrex, BMS, Novartis.