Mise au point

Immunothérapies anticancéreuses : actualités pour le rhumatologue

Mis en ligne le 28/02/2023

Auteurs : A. Tison, M. Kostine

  • De nombreuses séries de cas, registres et méta-analyses permettent maintenant de mieux caractériser les effets indésirables immunomédiés rhumatologiques survenant sous inhibiteurs de checkpoint immunitaire.
  • Les polyarthrites séronégatives, PPR-like et syndromes secs immuno-induits, sont les plus fréquents.
  • Souvent résolutives sous corticothérapie seule à faible dose, certaines toxicités rhumatologiques peuvent être prolongées et nécessiter l'emploi d'un DMARD conventionnel, voire d'un DMARD biologique.
  • La myosite immuno-induite peut être particulièrement sévère, surtout lorsqu'elle est associée à une myocardite ou à une myasthénie-like.
  • L'emploi des inhibiteurs de checkpoint immunitaire est possible chez les patients atteints d'une maladie auto-immune, mais nécessite une surveillance rapprochée.
  • Des pistes pour une meilleure prévention et une meilleure prise en charge de ces toxicités sont ­prometteuses, mais des essais cliniques prospectifs et randomisés sont nécessaires.
Liens d'interêts

A. Tison et M. Kostine déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

auteurs
Dr Alice TISON

Médecin, Rhumatologie, Hôpital de la Cavale-Blanche, CHU, Brest, France

Contributions et liens d’intérêts
Dr Marie KOSTINE

Médecin, Rhumatologie, CHU Pellegrin, Bordeaux, France

Contributions et liens d’intérêts
centre(s) d’intérêt
Rhumatologie,
Pneumologie
Mots-clés