L'hormonothérapie adjuvante a largement contribué à l'amélioration du pronostic des cancers du sein exprimant les récepteurs des estrogènes. Le tamoxifène exerce ses effets en bloquant les récepteurs estrogéniques du sein, alors que les inhibiteurs de l'aromatase (IA) entraînent une carence estrogénique marquée en bloquant la conversion périphérique des androgènes en estrogènes. La question d'un impact délétère des IA sur le tissu osseux a été rapidement soulevée. Les premiers essais chez la femme ménopausée traitée pour un cancer du sein ont confirmé une perte osseuse significative par comparaison avec le tamoxifène qui, du fait de son action de type agoniste des estrogènes sur l'os, freine la perte osseuse. De fait, les données sur une éventuelle augmentation du risque fracturaire induite par un traitement par IA de 5 ans restent discutées pour la même raison d'un comparatif concernant essentiellement le tamoxifène avec peu d'essais ayant évalué l'impact osseux des IA versus placebo. Il existe cependant un consensus unanime pour recommander une évaluation du risque de fracture chez toutes les femmes ménopausées traitées par IA.
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F. Trémollieres déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.