Dossier

Maladies auto-immunes : lupus et sclérodermie systémique

Mis en ligne le 31/01/2022

Auteurs : C. Richez

  • Une proportion non négligeable de patients lupiques présente des troubles cognitifs. Cela pourrait être en rapport avec des anomalies de la connectivité fonctionnelle du cerveau, liées à un défaut de ­perméabilité de la barrière hématoencéphalique.
  • La diminution des doses d'hydroxychloroquine, ou leur arrêt, augmente le risque de poussée lupique, même si les patients sont en rémission lors de la modification.
  • L'utilisation d'une dose d'hydroxychloroquine inférieure à 400 mg/j augmente le risque de poussée lupique. Cela est problématique chez les patients de moins de 80 kg, car il est désormais recommandé de donner 5 mg/kg/j.
  • La voclosporine confirme son effet “adjuvant” du mycophénolate mofétil après 30 mois de traitement. On se méfiera du risque d'hypertension et de néphropathie secondaire.
  • Le rituximab semble efficace sur l'atteinte cutanée de patients japonais atteints de sclérodermie systémique.
Liens d'interêts

C. Richez déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Amgen, AstraZeneca, Biogen, BMS, Celltrion, Galapagos, GSK, Lilly, MSD, Mylan, Novartis et Pfizer.

auteur
Pr Christophe RICHEZ
Pr Christophe RICHEZ

Médecin
Rhumatologie
Hôpital Pellegrin, CHU, Bordeaux
France
Contributions et liens d'intérêts

centre(s) d’intérêt
Rhumatologie
thématique(s)
Lupus,
Maladies auto-immunes,
Sclérodermie systémique
Mots-clés