Polyarthrite rhumatoïde : aspects cliniques et physiopathologiques
- Les modifications de perméabilité intestinale précèdent l'apparition des arthrites soutenant l'hypothèse d'un rôle physiopathologique du microbiote intestinal dans la PR.
- Près de 50 % des sujets arthralgiques ACPA+ avec synovites infracliniques ne développent pas d'arthrite clinique après 1 et 3 ans de suivi.
- Une alimentation saine diminue le risque de développer une PR.
- Les sujets ACPA+ à risque ou ayant une PR ont des lymphocytes B pulmonaires ACPA+ avec un profil identique à celui des articulations et un potentiel pathogène sur différentes cibles (neutrophiles, fibroblastes, macrophages).
- Les patients atteints de PR ont un risque augmenté d'atteinte pulmonaire restrictive mais également obstructive, avec des atteintes plus sévères, indépendamment de leur statut tabagique.
Liens d'interêts
C. Daien déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Abivax, BMS, MSD, Fresenius Kabi, Galapagos, Roche, Chugai, Novartis, Pfizer, Sandoz, Lilly, Sandoz.
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Figure 1. L’utilisation d’antagonistes de la zonuline restaure la barrière intestinale et diminue les scores d’arthrite, alors que les agonistes de la zonuline aggravent l’arthrite. FITC-dextran : méthode permettant d’évaluer la perméabilité intestinale.

Figure 2. Pourcentage de patients avec arthralgie et synovite infraclinique développant une arthrite clinique à 1 an en fonction de leur statut ACPA.

Figure 3. Risque relatif de développer une PR en fonction du score d’alimentation saine (alternative healthy eating index).
