Mise au point

Traiter l'arthrose : un nouveau contrat

  • Les “disease-modifying osteoarthristis drugs” (DMOAD) sont des médicaments qui ciblent l'évolution structurale et clinique de la maladie arthrosique.
  • Il existe un découplage entre l'effet sur la structure et l'effet antalgique.
  • L'effet antalgique d'un médicament dans l'arthrose doit être contrôlé pour éviter des phénomènes de destruction accélérée.
  • Nombre d'échecs précédents résultent d'une confusion entre l'utilisation d'un médicament potentiellement structuromodulateur et la recherche d'un effet antalgique à court terme.
  • Certains médicaments, comme la sprifermine en intra-articulaire ou l'inhibition systémique de ­l'interleukine 1, ont fait naître un réel espoir.
  • Le traitement pharmacologique doit toujours être associé à un traitement non pharmacologique ou ­chirurgical visant à corriger les troubles axiaux.
  • Le traitement médical doit être personnalisé et adapté au phénotype du patient.
  • Les essais cliniques à venir devront rechercher et identifier le phénotype le plus répondeur à une molécule.

Bien qu'il s'agisse de la maladie la plus ­fréquente des maladies ostéoarticulaires, qu'elle soit liée à un handicap majeur, qu'elle contribue à la morbidité cardiovasculaire et qu'elle soit d'un coût très important pour la société, l'arthrose souffre toujours d'un grand déficit d'images, et ce, en raison de l'absence notable d'avancées thérapeutiques [1-5]. Dans ce domaine, la comparaison avec les rhumatismes inflammatoires, les maladies auto-immunes, les maladies auto-inflammatoires et même l'ostéoporose, est intenable. Pour autant, les données les plus récentes obtenues en recherche clinique…

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Liens d'intérêt

X. Chevalier déclare avoir des liens d’intérêts avec Sanofi, Macopharma, Ibsa, Dielen, Flexion Therapie.

Y. Henrotin déclare avoir des liens d’intérêts avec Expanscience, Tilman SA, Nestlé, Genequine, Artialis SA.