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Maladie de Whipple : que doit savoir un rhumatologue en 2021 ?
Mis en ligne le
31 mars 2021
Auteurs
A. Tison
T. Marhadour
D. Guellec
S. Jousse
V. Devauchelle-Pensec
D. Cornec
A. Saraux
Une recherche de maladie de Whipple est le plus souvent effectuée par PCR dans la salive, dans les selles et si possible dans le liquide articulaire.
Elle doit être recherchée devant une polyarthrite chronique inexpliquée érosive ou non, surtout intermittente mais avec un syndrome inflammatoire persistant entre les crises, séronégative, touchant les grosses articulations, a fortiori chez un homme âgé de 40 à 75 ans.
Si les PCR sont positives, une recherche de la forme classique de la maladie par biopsie duodénale doit être entreprise.
S'il existe un doute sur une endocardite, il faut compléter par une PCR sanguine, et s'il existe un doute sur une atteinte neurologique, une PCR doit être réalisée sur le liquide cérébrospinal.
Le traitement repose essentiellement sur l'hydroxychloroquine associée à la doxycycline.
Qu'est-ce que la maladie de Whipple ?La maladie de Whipple est une infection systémique rare qui a été décrite en 1907 par George Whipple. Il a ensuite été démontré qu'elle était due à un germe commensal qui est une bactérie de type bacille à Gram positif intracellulaire, appelée Tropheryma whipplei, et qui est proche de 2 autres espèces pathogènes chez l'homme, Actinomyces pyogenes (commensal qui peut être exceptionnellement responsable d'abcès) et Rothia dentocariosa (commensal buccal de rôle pathogène faible sauf peut-être dans les caries, mais pouvant…
A. Tison, T. Marhadour, D. Guellec, S. Jousse, V. Devauchelle‑Pensec, D. Cornec, A. Saraux déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.