Dossier

Maladies auto-immunes : lupus systémique, syndrome de Gougerot-Sjögren et autres connectivites

  • Les patientes lupiques sont insuffisamment vaccinées contre le papillomavirus humain (HPV), malgré un risque accru de dysplasie cervicale pouvant mener à des carcinomes cervico-utérins.
  • Le rapport bénéfice/risque des traitements prophylactiques de la pneumocystose chez les patients lupiques semble globalement défavorable, et ne justifie donc pas leur utilisation sauf exception.
  • Une dose d'hydroxychloroquine inférieure à 400 mg/j est insuffisante pour prévenir des poussées lupiques menant à une hospitalisation.
  • Le deucravacitinib, un inhibiteur de TYK2 déjà utilisé dans le psoriasis, semble efficace à la dose de 3 mg dans le lupus systémique.
  • Le rémibrutinib, qui correspond à un inhibiteur de BTK, permet une amélioration des critères objectifs d'activité de la maladie dans le syndrome de Gougerot-Sjögren.
  • L'efficacité du rituximab et celle du cyclophosphamide sont comparables dans les atteintes pulmonaires des connectivites.

Belle édition que ce congrès ACR Convergence 2022 ! On y retrouve ce qu'on aime, à savoir des informations pratiques pour améliorer la prise en charge de nos patients avec des outils déjà disponibles, et de nouvelles perspectives thérapeutiques.LupusLa surveillance gynécologique de nos patientes lupiques est-elle satisfaisante ?Les femmes lupiques ont un risque significativement plus important d'avoir une infection persistante par les papillomavirus humains (HPV) à haut risque oncogène, et des anomalies cytologiques de haut grade du col utérin. Comme pour la population générale,…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

C. Richez déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Amgen, AstraZeneca, BMS, Biogen, Galapagos, GSK, Pfizer, UCB et Novartis.