Dossier

Mycoses d'importation chez le voyageur immunodéprimé

  • Parallèlement à la démocratisation des voyages internationaux, le nombre de voyageurs immunodéprimés augmente régulièrement, grâce à l'amélioration de la qualité de vie permise par de nouvelles thérapeutiques.
  • Les voyageurs à risque incluent les patients VIH+, transplantés, greffés de moelle ou sous immunosuppresseurs comme les anti-TNF-α.
  • Certains séjours, notamment aux États-Unis, exposent au risque de contracter une mycose d'importation (histoplasmose dans les États du centre et du Nord-Est ; coccidioïdomycose dans les régions arides du Sud-Ouest). Ces infections sont rares, mais souvent sévères chez les patients immunodéprimés.
  • Avant tout séjour hors de France métropolitaine, un patient immunodéprimé doit se rendre à une consultation de médecine des voyages afin d'évaluer le risque, qui dépend du type d'immunodépression et du type de séjour.

On observe, depuis quelques décennies, une augmentation importante de la population immunodéprimée. De nouvelles thérapeutiques immunosuppressives ont par ailleurs fait leur apparition, révolutionnant parfois la prise en charge de maladies invalidantes, telles que les pathologies inflammatoires chroniques, avec souvent un impact important sur la qualité de vie des patients. Ces derniers aspirent donc légitimement à retrouver une activité “normale”, et donc éventuellement à entreprendre des voyages internationaux, dans un contexte global de trafic aérien en croissance permanente. Certains séjours,…

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Liens d'intérêt

M. Pihet déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.