Mise au point

Nouvelles approches pour l'analyse de la diversité du tissu synovial : vers le haut débit et au-delà

  • Le développement des techniques de séquençage d'ARN à un niveau unicellulaire a récemment donné lieu à une caractérisation sans précédent de l'hétérogénéité des cellules de la membrane synoviale. ­L'expression de différents marqueurs, associés à des sous-types cellulaires particuliers, a été corrélée à des phases d'activité clinique ou de rémission, ouvrant ainsi des perspectives intéressantes de ciblage thérapeutique.
  • La validation des résultats obtenus à l'échelle transcriptomique, par des méthodes protéomiques à haut débit, permet l'obtention de données robustes et ouvre la voie à une meilleure compréhension de la ­contribution de chaque sous-type cellulaire dans le réseau de cellules synoviales et le développement de la PR.
  • La prise en compte de la morphologie tissulaire associée aux données transcriptomiques et protéomiques pourra mettre en évidence de nouvelles associations entre l'expression de gènes et de protéines, l'histologie synoviale et les caractéristiques cliniques du patient, pour l'exploration de nouvelles stratégies pertinentes.

L'inflammation du tissu synovial, ou synovite, caractérise de nombreuses maladies articulaires, qu'elles soient d'origine infectieuse ou inflammatoire. Alors que la membrane synoviale saine se compose d'une fine intima et d'une sous-intima conjonctive vascularisée, la membrane synoviale inflammée est épaissie, hypervascularisée et infiltrée de nombreuses cellules immunitaires (macrophages, lymphocytes T et B, par exemple). L'amélioration des techniques de biopsies synoviales, notamment celle échoguidée à l'aiguille, offre dorénavant la possibilité de biopsier de façon moins invasive des articulations…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

M.A. Boutet, B. Le Goff, F. Blanchard, J. Guicheux et C. Vinatierdéclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.