Dossier

Pronostic cognitif dans l'arrêt cardiorespiratoire

  • Les troubles cognitifs post-arrêt cardio­respiratoire (ACR) sont très fréquents, touchant entre 60 et 100 % des patients dans le 1er mois.
  • Le profil cognitif des patients après un ACR implique habituellement un trouble mnésique prédominant en cas d'atteinte légère, auquel s'ajoute un trouble exécutif si l'atteinte est plus importante, et touchant toutes les fonctions cognitives lors d'une atteinte majeure.
  • Une courte durée de no-flow et de low-flow est un facteur de meilleur pronostic cognitif, comme la réalisation d'une hypothermie thérapeutique.
  • La récupération, au moins partielle, est possible, essentiellement dans les 3 premiers mois avec, ensuite, une tendance à la stabilisation. Des troubles persistent très à distance chez environ 30 % des patients.

L'arrêt brutal et complet de la circulation au cours d'un arrêt cardiorespiratoire (ACR) entraîne une hypoxie majeure suivie d'une reperfusion cérébrale, responsables de lésions cérébrales et de troubles neurologiques, depuis le coma jusqu'à une récupération fonctionnelle complète, en passant par l'état végétatif et des degrés variables de dépendance et de troubles neuro­psychologiques à long terme. Les troubles mnésiques, dys­exécutifs et attentionnels sont fréquents chez les patients, même chez ceux en apparence suffisamment autonomes pour retourner à domicile. Ces troubles peuvent…

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V. Ramage et O. Martinaud déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.