Éditorial

Du neuf dans une vieille hémopathie

C’est à la fin du XIXe siècle que pour la première fois la myélofibrose est évoquée. Depuis, son diagnostic s’est affiné et elle constitue maintenant l’un des 3 plus fréquents syndromes myéloprolifératifs BCR-ABL négatifs. Mais qu’elle soit primitive ou secondaire, elle reste de loin le syndrome associé au pronostic le plus sombre. Pendant de nombreuses années, son traitement est resté limité et peu efficace. Depuis quelques temps, la myélofibrose fait l’objet d’un regain d’intérêt scientifique et thérapeutique. Il nous a semblé nécessaire de faire le point et de mettre en lumière l’espoir suscité…

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