Dossier

Traitement de 1re ligne des lymphomes T périphériques et place de la greffe de cellules souches autologues ou allogéniques

  • Les lymphomes T périphériques représentent 10 à 15 % des lymphomes non hodgkiniens de l'adulte. Malgré 20 ans d'essais cliniques, dont plusieurs études randomisées internationales, peu d'avancées thérapeutiques ont été réalisées et le pronostic de cette pathologie reste sombre. La survie à long terme fluctue entre 5 et 30 % selon le sous-type histologique. En dehors des lymphomes anaplasiques (notamment ALK+) qui sont discutés séparément dans ce dossier, aucun traitement n'a montré de supériorité par rapport à la poly­chimiothérapie par CHOP éventuellement associée à l'étoposide. Dans cet article, les grandes étapes qui ont marqué la recherche clinique en 1re ligne de traitement dans les lymphomes T périphériques depuis le début des années 2000 sont examinées. La place de l'intensification thérapeutique en postinduction chez les patients répondeurs sera également évoquée, qu'elle soit par autogreffe ou allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

Les lymphomes T périphériques (LTP) ne représentent que 10 à 15 % des lymphomes non hodgkiniens de l'adulte, mais ils sont associés à un des taux de mortalité parmi les plus élevés des hémopathies lymphoïdes. Malgré les progrès des classifications anatomopathologiques successives, et notamment l'identification d'une cellule d'origine T follicular helper (TFH), commune à plusieurs sous-entités, la nosographie de cette pathologie reste imprécise. Près de 30 sous-types histologiques caractérisés compo­sent la famille des LTP, soulignant l'hétérogénéité de la maladie. Par ailleurs, parmi les LTP,…

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Liens d'intérêt

E. Bachy déclare avoir des liens d’intérêts avec Takeda ­et ­Celgene/BMS.

O. Tournilhac déclare avoir des liens d’intérêts avec Takeda.