Dossier

Découverte d'un variant constitutionnel lors d'une exploration génétique de cellules malignes : le point de vue du biologiste

  • L'identification de variants somatiques par séquençage nouvelle génération sur la moelle osseuse guide de plus en plus la prise en charge des patients atteints d'hémopathies malignes en permettant la caractérisation de clones tumoraux. Néanmoins, bien que l'objectif soit l'analyse du génome tumoral, le séquençage peut conduire à l'identification d'un variant constitutionnel prédisposant au cancer. Cet article a pour objectif de décrire les éléments permettant de classer les variants, les situations qui doivent faire suspecter un variant constitutionnel et la marche à suivre pour affirmer la nature somatique ou constitutionnelle du variant.

À ce jour, des variants pathogènes dans plus de 200 gènes prédisposant aux hémopathies malignes, aux aplasies médullaires ou aux cytopénies chroniques ont été identifiés [1]. Ces variants constitutionnels, c'est-à-dire présents dans l'ensemble des cellules de l'individu, peuvent être impliqués dans des prédispositions avec un spectre tumoral limité aux seules hémopathies malignes (DDX41, RUNX1, ANKRD26, ETV6, CEBPA, PAX5, IKZF1) ou dans une prédisposition aux cancers plus large incluant des tumeurs solides (TP53, CMMRD). Des anomalies immunohématologiques (IKZF1, RUNX1, ANKRD26, ETV6)…

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Liens d'intérêt

Y. Vial déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.