Dossier

Stratégies thérapeutiques des lymphomes cérébraux réfractaires ou en rechute

  • Les patients atteints d’un lymphome cérébral primitif ont un risque important de progression et de rechute. Les éléments décisionnels à prendre en compte sont le caractère réfractaire du lymphome ou une situation de rechute, le délai de ces événements par rapport au diagnostic initial (rechute précoce ou tardive avant ou après 1 an), l’état général du patient et le type de traitement réalisé en 1re ligne, notamment une intensification avec une autogreffe. Il est important de bien définir un projet thérapeutique avec le patient et ses proches par rapport à ces éléments pour favoriser, dans certaines situations, des traitements ambulatoires afin de conserver au maximum la qualité de vie des patients. Les traitements ont beaucoup évolué en raison de l’efficacité de l’intensification avec autogreffe et de la possibilité d’intégrer des thérapies ciblées comme les inhibiteurs de BTK et les immunomodulateurs tels que le lénalidomide. Par analogie avec les rechutes des lymphomes diffus à grandes cellules B, il reste à positionner des thérapies comme des CAR-T cells et les anticorps bispécifiques. L’utilisation plus systématique de l’autogreffe en 1re ligne va également modifier les stratégies thérapeutiques actuelles des progressions et rechutes.

Les patients souffrant d’un lymphome cérébral primitif (LCP) qui, dans la grande majorité des cas, est un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB), ont un pronostic plus défavorable que ceux atteints d’un LDGCB systémique, avec une fréquence plus importante de sujets présentant un lymphome réfractaire au traitement de 1re ligne, ou en rechute après avoir obtenu une rémission ­complète. Les dernières études prospectives en 1re ligne montrent que c’est…

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Liens d'intérêt

H. Ghesquières déclare avoir des liens d’intérêts avec Gilead/Kite, Roche, BMS, Takeda, AstraZeneca, Seagen et BeiGene.