Dossier

Prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes des sujets très âgés

  • L’incidence accrue des leucémies aiguës myéloïdes (LAM) défavorables et l’inéligibilité habituelle de ces patients aux traitements intensifs expliquent le mauvais pronostic chez les sujets très âgés de 80 ans ou plus. Le projet thérapeutique est rarement curatif. Ayant amélioré les taux de réponse et la survie par rapport aux traitements antérieurs, l’association azacitidine + vénétoclax constitue actuellement le traitement de référence dans cette population. Des alternatives sont envisageables dans le cas de mutations ciblables comme celles d’IDH1 et de FLT3. La meilleure compréhension de la biologie des LAM à cet âge, une meilleure accessibilité aux essais thérapeutiques et l’optimisation des soins de support permettraient une amélioration de la survie et de la qualité de vie dans l’avenir.

La leucémie aiguë myéloïde (LAM) est une pathologie du sujet âgé avec un âge médian au diagnostic de 70 ans et un pic d’incidence se situant autour de 80-84 ans [1]. Le nombre de cas augmentera indéniablement dans l’avenir selon les projections démographiques du vieillissement de la population. Comparativement aux sujets jeunes, la survie à long terme des sujets âgés (> 60-65 ans) et très âgés (> 75-80 ans) n’a connu…

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Liens d'intérêt

R. Rahmé déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

T. Braun n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.