Mise au point

Traitement systémique du cancer bronchique métastatique chez le sujet âgé

  • La recherche des drivers oncogéniques ne doit pas être limitée au simple fait de l’âge.
  • En cas d’expression de PD-L1 ≥ 50 % et si PS 0-1, le pembrolizumab, le cémiplimab ou l’atézolizumab peuvent être utilisés en monothérapie en 1re ligne.
  • En cas d’expression de PD-L1 < 50 %, le standard de traitement en 1re ligne demeure le carboplatine-paclitaxel hebdomadaire ; chez des patients âgés sélectionnés, PS 0-1, l’association d’un doublet à base de carboplatine et de pembrolizumab est une option.
  • Pas de signal de surtoxicité des anti-PD-(L)1 chez les sujets âgés comparativement aux sujets plus jeunes.
  • L’encadrement oncogériatrique permet de réduire la toxicité chimio-induite, y compris via une réduction de la dose-intensité, sans effet négatif sur la survie.

L’âge moyen des patients atteints d’un ­cancer bronchique va en augmentant. L’étude française KBP-2020-CPHG rapportait un âge moyen au diagnostic de 67,8 ans, c’est-à-dire plus élevé que lors des études conduites en 2010 (65,5 ans) et en 2000 (64,6 ans), ainsi qu’une proportion plus importante d’octogénaires (7,5 % de la population totale en 2000, 10,5 % en 2010 et 12,6 % en 2020) [1]. Dans cette même étude, le cancer bronchique était ­diagnostiqué au stade métastatique dans 57,6 % des cas. La présentation clinique initiale, les délais entre l’apparition des 1ers symptômes, le diagnostic et le…

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Liens d'intérêt

R. Corre déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, BMS, MSD, Pfizer, Roche, Takeda et Sanofi (honoraires ou financements pour participation à des congrès, actions de formation, participation à des groupes d’experts), au cours des 5 dernières années.