Dossier

Les outils de diagnostic et de suivi virologiques utiles en 2015

  • Les autotests VIH, dans leurs limites connues de sensibilité, représentent une offre supplémentaire parmi les moyens de dépistage du VIH, en particulier dans la stratégie individuelle de dépistage.
  • La charge virale plasmatique permet d'affirmer le diagnostic de l'infection à VIH lors d'une primo-infection, afin de commencer le traitement antirétroviral sans attendre la confirmation sérologique.
  • Le génotype de résistance dans l'ADN proviral, par sa mise en évidence des mutations archivées, présente un intérêt dans les situations où le test génotypique de résistance réalisé sur le plasma est en défaut : absence de pression de sélection thérapeutique, charge virale faible ou indétectable.
  • La prévalence des variants minoritaires détectés par les techniques NGS montre des prévalences de la résistance transmise et acquise plus élevées. L'impact controversé de ces variants minoritaires sur la réponse virologique ne permet pas encore la recommandation de leur recherche en pratique courante.

Depuis leur mise en place en 1985, les tests de diagnostic de l'infection à VIH n'ont cessé d'évoluer pour aboutir, à l'heure actuelle, à un seul test de dépistage combiné antigène/anticorps (tests de 4e génération) afin de réduire au minimum la fenêtre sérologique. Le Western Blot, test de confirmation, n'a pas changé et est toujours recommandé pour affirmer le diagnostic et pallier les défauts de spécificité des tests de dépistage. Le diagnostic de la primo-infection aux stades précoces (Fiebig I et II), sans présence encore d'anticorps, impose…

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