Dossier
Reste-t-il une place pour les aminosides dans le traitement de l'endocardite ?
- Mis en ligne le
- 31 oct. 2020
- Auteurs
- D. Lebeaux
- N. Fernández-Hidalgo
- B. Pilmis
- P. Tattevin
- J.L. Mainardi
- La place des aminosides dans le traitement de l'endocardite infectieuse régresse.
- Les recommandations internationales préconisent déjà de ne pas les prescrire dans l'endocardite sur valve native à Staphylococcus aureus et d'en limiter la prescription en cas d'endocardite streptococcique (seulement si la CMI de la pénicilline est supérieure à 0,25 mg/L) ou à Enterococcus faecalis (pendant 14 jours).
- Plusieurs données cliniques et microbiologiques nous permettent d'aller plus loin en évitant ou en réduisant la prescription d'aminosides dans plus de 90 % des endocardites infectieuses.
En dépit des progrès conjoints de la médecine et de la chirurgie réalisés ces dernières décennies, l'endocardite infectieuse reste une pathologie sévère, grevée d'une mortalité hospitalière d'environ 20 % [1]. Historiquement, les aminosides étaient considérés comme un pilier du traitement de la plupart des endocardites, principalement du fait de données expérimentales démontrant une synergie avec les β-lactamines ou les glycopeptides [2-5]. Néanmoins, l'usage prolongé des aminosides est associé à un surrisque de néphrotoxicité, un facteur pronostique péjoratif majeur dans l'endocardite infectieuse [6,…
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Liens d'intérêt
D. Lebeaux, N. Fernández-Hidalgo, B. Pilmis, P. Tattevin et J.L. Mainardi déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.