Dossier

Bélatacept : la panacée de la transplantation… a un revers infectieux

  • Le bélatacept est une solution intéressante pour remplacer les anticalcineurines et permet une meilleure sauvegarde de la fonction rénale chez les receveurs d’organes solides. Les indications sont de plus en plus larges pour cette molécule inhibitrice de la costimulation des lymphocytes T.
  • Il existe un sur-risque bien établi de maladie à CMV volontiers invasive, réfractaire et récidivante chez les receveurs sous bélatacept. Les facteurs de risque sont : switch précoce, âge plus avancé et DFG plus bas (< 25 mL/min/1,73 m2).
  • Il existe un très probable sur-risque de lymphome post-transplantation et de pneumocystose pulmonaire sous bélatacept.
  • La réponse vaccinale semble très altérée sous bélatacept.

La transplantation d’organe solide (cardiaque, hépatique, pulmonaire et rénale) est le traitement le plus efficace et durable de l’insuffisance d’organe au stade terminal. Dans les années 1980, la ciclosporine, un inhibiteur de la calcineurine (ICN), a prouvé son efficacité en réduisant de façon significative le nombre de rejets et en prolongeant la durée de vie des greffons, et la survie des patients [1]. C’est ainsi qu’aujourd’hui, le plus souvent après un traitement d’induction…

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Liens d'intérêt

Y. Tamzali et J. Tourret déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.