Dossier

Complications infectieuses associées aux nouveaux traitements et immunothérapies en hématologie

  • Pour l’infectiologue, les nouveaux traitements et immunothérapies en hématologie mobilisent de bonnes connaissances de l’immunité adaptative et des voies de régulation de l’oncogenèse.
  • Pour les anticorps anti-CD20 et anti-CD30, la survenue d’anomalies neurologiques fera rechercher une leucoencéphalopathie multifocale progressive.
  • L’immunostimulation induite par les anticorps anti-PD-1 peut révéler une infection tuberculeuse latente.
  • Les études en vie réelle sur l’utilisation des anticorps bispécifiques sont très attendues pour évaluer l’incidence nette des complications infectieuses opportunistes chez des patients souvent déjà lourdement traités au préalable.
  • Pour les inhibiteurs des tyrosine kinase, le chef de file ibrutinib est associé à un surrisque d’infection fongique invasive aspergillaire, avec une atteinte cérébrale dans 40 % des cas.

Depuis la mise sur le marché de l’anticorps monoclonal rituximab en 1998, de nombreuses thérapies ciblées ont été développées dans le domaine des hémopathies classées en : immunothérapies basées sur l’administration d’anticorps ciblant un antigène de surface exprimé par le clone tumoral ou un récepteur point de contrôle impliqué dans la réponse tumorale ; thérapies ciblant une voie de signalisation (inhibiteurs de tyrosine kinase) ;…

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Liens d'intérêt

S. Souèges, J. Helluin et F. Ader déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.