Dossier

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines gastroentéropancréatiques

  • Les tumeurs neuroendocrines peuvent sécréter de nombreux biomarqueurs spécifiques (proinsuline, gastrine, sérotonine et dérivé, calcitonine) et généraux (chromogranine A, neuron specific enolase).
  • Le bilan hormonal dépend de la présentation clinique, du siège de la tumeur et de sa différenciation. Il est de plus en plus codifié.
  • La chromogranine A est le marqueur général sérique le plus performant.
  • Un taux élevé de chromogranine A doit être interprété en fonction de la gastrinémie et de la fonction rénale.
  • Les marqueurs sont utilisés à titre diagnostique, pronostique et pour le suivi. Leur interprétation impose des connaissances spécifiques.

Les tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques (TNE-GEP) sont des tumeurs rares et hétérogènes développées aux dépens de cellules endocrines distribuées dans tout le corps humain. La prise en charge de ces tumeurs est multidisciplinaire et souvent considérée comme complexe. Cette complexité peut s'expliquer par leur faible incidence (5/100 000), par la diversité des locali­sations anatomiques et des terminologies employées, par les multiples facettes de leur caractérisation et de leur traitement. Certaines TNE surviennent dans le cadre de syndromes de prédisposition génétique (néoplasies…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

M. d’Herbomez déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

L. Coppin, C. Bauters, B. Carnaille et C. Do Cao n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts