Dossier

Inhibiteurs de PARP dans l'adénocarcinome du pancréas avancé

Les associations de chimiothérapie (FOLFIRINOX et gemcitabine + nab-paclitaxel) permettent d'obtenir un contrôle tumoral chez la plupart des patients atteints d'adénocarcinome pancréatique (AP). Le prochain défi consiste à développer des stratégies de maintenance permettant de maintenir le contrôle tumoral tout en limitant les toxicités cumulatives pour optimiser la qualité de vie des patients. Les AP développés dans le cadre de mutations germinales de BRCA 1 ou 2, gènes impliqués dans la réparation de l'ADN par recombinaison homologue, sont particulièrement sensibles aux platines. L'activité des inhibiteurs de la poly(ADP-ribose) polymérase (PARP) dans ce sous-groupe de patients avait été suggérée dans une étude de phase II. L'essai de phase III POLO a montré que l'olaparib était efficace et bien toléré en traitement de maintenance chez les patients porteurs d'une mutation germinale de BRCA1/2 et ayant un AP métastatique contrôlé après une chimiothérapie d'induction à base de platine, fournissant la première validation prospective d'une stratégie de maintenance avec une thérapie ciblée dans ce cancer. D'autres études sont nécessaires pour évaluer le rôle potentiel des inhibiteurs de PARP chez les patients porteurs de mutations somatiques ou autres mutations de BRCAness, pour surmonter les résistances primaires ou acquises aux inhibiteurs de PARP et pour les combiner avec d'autres agents antitumoraux.


 

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Liens d'intérêt

C. Neuzillet déclare avoir des liens d’intérêts avec Amgen, AstraZeneca, Baxter, BMS, Fresenius Kabi, Incyte Biosciences, Merck, MSD, Mylan, Novartis, Nutricia, Pierre-Fabre, Roche, Sanofi, Servier et OSE Immunotherapeutics.