Pour les cancers ORL localement avancés, les résultats de l'essai KEYNOTE-412 viennent renforcer les résultats des 2 études de phase III, JAVELIN et REACH, en ne montrant pas de bénéfice à l'ajout d'une immunothérapie à la radiochimiothérapie exclusive. L'étude de phase II de Kiyota et al. vient conforter la place du cisplatine 40 mg/m2 administré concomitamment à la radiothérapie postopératoire. La prise en charge des toxicités de la radiothérapie s'étoffe avec un essai de phase III où l'avasopasem permet de diminuer les mucites. Afin de parvenir à une médecine personnalisée et une désescalade des doses, les études sur les biomarqueurs deviennent de plus en plus nombreuses, notamment sur la PCR HPV ou l'ADN tumoral circulant. Le larotrectinib a montré son efficacité sur les tumeurs des glandes salivaires porteuses d'un gène de fusion NTRK avec un taux de réponse de 90 % et une survie sans progression prolongée.
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L. Loriguet, C. Even et J. Guigay déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.