Dossier

Carcinologie cervicofaciale

Pour les cancers ORL localement avancés, les résultats de l'essai KEYNOTE-412 viennent renforcer les résultats des 2 études de phase III, JAVELIN et REACH, en ne montrant pas de bénéfice à l'ajout d'une immunothérapie à la radiochimiothérapie exclusive. L'étude de phase II de Kiyota et al. vient conforter la place du cisplatine 40 mg/m2 administré concomitamment à la radiothérapie postopératoire. La prise en charge des toxicités de la radiothérapie s'étoffe avec un essai de phase III où l'avasopasem permet de diminuer les mucites. Afin de parvenir à une médecine personnalisée et une désescalade des doses, les études sur les biomarqueurs deviennent de plus en plus nombreuses, notamment sur la PCR HPV ou l'ADN tumoral circulant. Le larotrectinib a montré son efficacité sur les tumeurs des glandes salivaires porteuses d'un gène de fusion NTRK avec un taux de réponse de 90 % et une survie sans progression prolongée.


Cet article reprend la synthèse des publications et présentations réalisées dans les différents congrès de 2022 pour les cancers ORL. À la vue de l'ensemble de ces données, cette année ­n'apportera pas de changement dans nos pratiques.Carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou localement avancésSituation néoadjuvanteL'étude de phase II Immuneboost-HPV, de Mirghani et al. [1], évaluait la faisabilité chez 61 patients d'une immuno­thérapie (nivolumab) en néoadjuvant dans les cancers oropharyngés liés au papillomavirus humain (HPV) de haut risque (T4 N2 ou 3 ou T1-3 N1 ou T3N0 chez…

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Liens d'intérêt

L. Loriguet, C. Even et J. Guigay déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.