Dossier

Quelles cibles postimmunothérapie dans les CBNPC ?

  • La notion de résistance à l'immunothérapie regroupe plusieurs situations cliniques, biologiques et immunologiques. La résistance peut survenir d'emblée – résistance primaire – ou après une période de contrôle de la maladie tumorale – résistance secondaire.
  • La résistance à l'immunothérapie peut s'associer à une perte de l'expression des néoantigènes ou à l'expression de points de contrôle alternatifs de la réponse immunitaire.
  • L'enjeu est le développement de stratégies thérapeutiques ciblant des mécanismes de résistance. Une incertitude demeure : le caractère mutuellement exclusif de ces mécanismes en l'absence de plateformes permettant de les identifier de façon intégrative.

L'immunothérapie, seule ou associée à la chimiothérapie, est aujourd'hui le standard thérapeutique de 1re ligne pour la prise en charge des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique [1]. Le bénéfice de survie globale (SG) par rapport au traitement de chimio­thérapie historique à base de sels de platine représente un changement de paradigme, avec près de la moitié des patients en vie à 2 ans [2, 3]. Cependant, en termes de durée de l'efficacité spécifique de l'immuno­thérapie, les survies sans progression (SSP) rapportées…

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Liens d'intérêt

N. Girard déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, BMS, MSD, AstraZeneca, Novartis, Boehringer Ingelheim, GSK et Janssen.

C. Basse déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.