Dossier

Médecine de précision en oncologie thoracique

  • Dans les CBNPC avec mutation d'EGFR, l'amélioration de la 1re ligne pourrait passer par l'association des inhibiteurs d'EGFR à la chimiothérapie, aux antiangiogéniques ou à d'autres thérapies ciblées.
  • Dans les CBNPC avec réarrangement d'ALK, les ITK de 3e génération pourraient remettre en question la place des ITK de 2e génération dès la 1re ligne de traitement.
  • L'utilisation de l'ADN tumoral circulant pourrait devenir un outil d'aide à la décision de changement de traitement.
  • Des essais randomisés, même dans des CBNPC avec mutation rare (réarrangements de RET, de ROS1, insertions sur l'exon 20 d'EGFR), sont possibles et permettront de mieux définir la place des nouvelles thérapies ciblées.

Les CBNPC avec mutation d'EGFRDepuis les résultats des études AURA3 et FLAURA, l'osimertinib, inhibiteur de tyrosine kinase (ITK) de l'EGFR de 3e génération, est devenu le traitement de référence des CBNPC métastatiques EGFR muté, en 1re ligne, ou en 2e ligne et plus en cas de mise en évidence d'une mutation T790M [1, 2]. Plusieurs nouveaux ITK de l'EGFR de 3e génération sont en cours de développement clinique. Des études de phase I/II, asiatiques pour la plupart, ont en effet rapporté des données d'efficacité dans les CBNPC EGFR muté avec mutation T790M pour l'almo­nertinib, le lazertinib, l'alflutinib,…

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Liens d'intérêt

Au cours des 5 dernières années, S. Baldacci a perçu des financements pour des participations à des formations, des congrès, des communications et des réunions de groupe d’experts de la part de Pfizer, Roche, Boehringer Ingelheim, MSD, GSK, Lilly et Astrazeneca.

A.B. Cortot déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, BMS, Merck, MSD, Novartis, Pfizer, Roche et Takeda.