Dossier

Cancers gynécologiques

  • L’association atézolizumab et chimiothérapie puis niraparib en entretien des cancers de l’ovaire en rechute, sensibles au platine, n’apporte pas de bénéfice dans l’essai ANITA.
  • Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire s’imposent dès la 1re ligne de traitement des cancers de l’endomètre avancés ou métastatiques, en association avec la chimiothérapie et en entretien, avec des résultats très prometteurs, en particulier dans la population dMMR.
  • Malgré les résultats intéressants des essais DUO-E et UTOLA, la place des inhibiteurs de PARP dans les cancers de l’endomètre reste quant à elle à préciser.
  • L’immunothérapie s’invite dans le traitement des cancers du col de l’utérus localement avancés en association à la radiochimiothérapie concomitante en améliorant la survie sans progression.
  • Les anticorps drogue-conjugués surpassent la résistance aux chimiothérapies classiques dans les cancers de l’ovaire et du col métastatiques.

Il s’agit d’une année faste pour l’oncogynécologie à l’ESMO 2023. Si l’immunothérapie peine toujours à s’imposer dans les cancers de l’ovaire en rechute, sensibles au platine, des données encourageantes ont été présentées en situation de rechute, résistant au platine, avec un anticorps drogue-conjugué (ADC) qui semble, une fois de plus, éclaircir un horizon jusqu’ici bien morne. Dans les cancers de l’endomètre, en revanche, les inhibiteurs…

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Liens d'intérêt

A. Deleuze, C. Lescure, M. Auvray-Kuentz et C. Lefeuvre-Plesse déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
T. de la Motte Rouge déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, MSD, Clovis Oncology, GSK, AstraZeneca, Daiichi Sankyo, Gilead, Sanofi et Seagen.