Dossier

Stratégies néoadjuvantes dans les cancers du sein

Les traitements néoadjuvants, administrés avant la chirurgie, avaient pour but de diminuer le volume tumoral et de rendre la chirurgie plus aisée. Cependant, l’obtention d’une réponse complète pathologique (pCR) a démontré une valeur pronostique indiscutable qui offre la possibilité d’évaluer plus précocement la réponse aux traitements médicaux. Ainsi, cette stratégie permet une adaptation plus personnalisée des traitements. Les recommandations sont incontestables dans les tumeurs HER2+ et les tumeurs triple-­négatives de plus de 2 cm et/ou N+. Dans le cas des tumeurs RH+, les indications sont moins claires, l’impact de la pCR étant moindre et la possibilité d’éviter une chimiothérapie fondée sur une signature génomique de bas risque, déterminée à la chirurgie.


Les traitements adjuvants ou traitements postopératoires représentent un élément majeur dans la prise en charge des tumeurs du sein, car ils ont démontré un bénéfice en termes de diminution des risques de récidive [1]. Le traitement néoadjuvant administré avant la chirurgie a été initialement utilisé pour les tumeurs du sein inopérables ou localement avancées. Ensuite, cette approche a été développée dans les tumeurs du sein opérables d’emblée…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

F. Le Du déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Novartis, Pfizer, Lilly, AstraZeneca, Daiichi Sankyo, Seagen et Gilead Sciences.

O. Trédan déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Pfizer, Novartis-Sandoz, Lilly, AstraZeneca, MSD, Daiichi Sankyo, Seagen, Pierre Fabre, Eisai, Gilead et Stemline.

J.Y. Pierga déclare avoir des liens d’intérêts avec Pfizer, Lilly, MSD, Roche, Novartis, AstraZeneca, Pierre Fabre, Servier, Daiichi Sankyo, Seagen, Exact Sciences, Gilead et Eisai.

V. Diéras déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Novartis, Pfizer, Lilly, AstraZeneca, Daiichi Sankyo, Seagen, AbbVie, MSD, Gilead Sciences, Eisai et Pierre Fabre.