Dossier

Apports de l’ADN tumoral circulant dans le cancer colorectal ?

  • Il existe différentes méthodes de dosage de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) sans standardisation.
  • La détection d’ADNtc en postopératoire dans le cancer colorectal de stade II-III traduit la maladie résiduelle minimale et est fortement associée au risque de récidive.
  • Les patients avec un ADNtc+ en postopératoire seraient ceux qui bénéficieraient le plus de la chimiothérapie adjuvante. Le choix de la chimiothérapie adjuvante guidée par l’ADNtc doit être validé sur des séries plus importantes de patients dans des essais randomisés de phase III.
  • Le profilage moléculaire sur l’ADNtc pourrait permettre de déterminer le statut mutationnel de ­RAS­/­BRAF en cas de tissu non disponible, pour le choix de la chimiothérapie de 1re ligne.
  • Le rechallenge des anti-EGFR pourrait être discuté après une réponse initiale aux anti-EGFR, une chimiothérapie d’intervalle et un statut RAS sauvage sur l’ADNtc lors du rechallenge, si les résultats se confirment dans un essai randomisé de phase III.

L’ADN libre circulant correspond à des fragments d’ADN (180-200 paires de bases) libres dans le plasma, libérées lors du renouvellement cellulaire. L’ADN tumoral circulant (ADNtc) est une proportion variable de l’ADN libre circulant qui est relargué dans la circulation via l’apoptose ou la nécrose des cellules tumorales et dépend notamment de la localisation tumorale, la charge tumorale et la vascularisation de la tumeur. Afin de différencier l’ADNtc de l’ADN normal libre circulant, des altérations…

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Liens d'intérêt

C. Gallois déclare avoir des liens d’intérêts avec Merck.