Dossier

Le rôle de l’intelligence artificielle dans le suivi des patients et l’après-cancer

La télésurveillance a pour ambition d’améliorer la prise en charge en permettant une détection précoce de symptômes déclarés par le patient. Les outils numériques type ePROM (electronic patient-reported outcome measures)sont les outils de choix pour permettre la transmission des symptômes du patient à l’équipe de soin avec déclenchement d’alertes à partir d’algorithmes d’intelligence artificielle symbolique si certains critères de sévérité ou d’évolutivité des symptômes sont réunis. Elle a fait l’objet de 10 études randomisées positives avec, selon les études, un bénéfice sur la qualité de vie, la satisfaction des patients, l’amélioration des symptômes, la dose-intensité de traitement, la réduction des hospitalisations et la survie chez des patients en cours de traitement et/ou en situation de cancers avancés. Ces principales indications sont la gestion des effets indésirables des traitements, l’optimisation des soins de support, l’aide à la détection de rechute ou de complications en phase post-thérapeutique et l’optimisation des soins palliatifs. La télésurveillance en oncologie a vu ses 1res recommandations internationales publiées en 2022 par l’ESMO et est entrée dans le droit commun avec une prise en charge en 2023.


Principes de fonctionnement La télésurveillance est un des domaines de la télémédecine qui comprend également la téléconsultation (qui permet à un professionnel médical de donner une consultation à distance par l’intermédiaire des technologies de l’information et de la communication, un acte médical et une action synchrone), la télé-expertise (qui permet à un professionnel médical de solliciter à distance l’avis d’un ou de plusieurs professionnels…

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Liens d'intérêt

F. Denis déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.