Mise au point

Thrombus intraventriculaire gauche : diagnostic et prise en charge

  • La survenue d’un thrombus intraventriculaire est associée à un haut risque d’événements ischémiques et emboliques et à un risque accru de mortalité, quelle que soit la cardiomyopathie sous-jacente.
  • Son diagnostic repose sur une approche multimodale intégrant échocardiographie et imagerie de coupe.
  • Le traitement anticoagulant est central et les anticoagulants oraux directs (AOD) occupent une place grandissante, avec une efficacité semblant équivalente à celle des AVK sur la régression du thrombus.
  • Le traitement anticoagulant doit être prolongé au moins 6 mois et peut être individualisé ensuite, avec une poursuite sur le long terme dépendant de facteurs cliniques et échographiques.

Avec les progrès pharmacologiques et techniques des dernières décennies, le pronostic des patients pris en charge pour une maladie cardiovasculaire s’est nettement amélioré. Néanmoins, le développement d’un thrombus intra­ventriculaire gauche (thrombus intra-VG) peut compliquer l’ensemble des cardiomyopathies, ischémiques ou non, et reste l’une des complications les plus redoutées. Principalement secondaire à un infarctus du myocarde (IDM) (75 à 80 % des cas), le thrombus intra-VG…

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B. Lattuca déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.