Dossier

L’activité physique adaptée a-t-elle un impact sur les symptômes de l’endométriose ?

  • Globalement, les participantes à une étude pilote, qui a testé des activités physiques adaptées, ont apprécié le programme proposé. Ces activités ont eu des effets sur les symptômes de l’endométriose. Grâce à leurs retours, il a été possible de modifier les séances en termes de contenu et d’intensité.
  • Les activités de type étirement ou yoga avaient un effet sur les douleurs, et celles de type cardio, sur la fatigue.
  • La variété et la progressivité des activités ont permis aux participantes de rester dans le programme.
  • La visioconférence était vue comme un atout car elle levait les barrières liées aux déplacements et permettait de pratiquer dans un cadre plus sûr (son domicile) que dans une salle. Elle a également permis aux participantes de nouer des contacts et de s’entraider en dehors du programme.
  • L’écoute, la bienveillance des intervenants ont été essentielles au bon déroulement du programme.

Contexte de l’étude L’endométriose est une maladie chronique caractérisée par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine. Elle toucherait environ 5 à 10 % des femmes en âge de procréer, mais sa prévalence peut être sous-estimée en raison de la difficulté du diagnostic [1]. La douleur chronique et la fatigue qui y est associée sont parmi les symptômes les plus fréquents. Cela a un impact sur le quotidien et toutes les sphères…

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Liens d'intérêt

M.A. Jean, T. Milane et G. Escriva-Boulley déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.