Dossier

Injection vaginale intramuqueuse d’acide hyaluronique réticulé dans la prise en charge du SGUM après un cancer du sein

Mis en ligne le

30 avr. 2025

Auteurs

O. Rochard
B. Sauterey

Le syndrome génito-urinaire de la ménopause résulte d’une carence en estrogènes, courante après la ménopause. Il provoque des symptômes vulvovaginaux (sécheresse, démangeaisons, dyspareunies) et urinaires (brûlures, infections fréquentes) avec des impacts fréquents sur la santé sexuelle. L’injection d’acide hyaluronique (AH) est un traitement innovant dans le but d’améliorer l’élasticité et l’hydratation des tissus vaginaux, elle est particulièrement indiquée chez les femmes ne pouvant utiliser de traitements hormonaux (antécédents de cancer du sein, par exemple). L’AH est efficace pour réduire les symptômes d’atrophie et améliorer la satisfaction sexuelle. L’intervention est réalisée en consultation, avec des résultats visibles en 4 à 8 semaines et durables jusqu’à 12 mois.

Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM), anciennement dénommé atrophie vulvovaginale (AVV), est une conséquence fréquente de la carence estrogénique sanguine, observée principalement après la ménopause. Il comprend à la fois des symptômes vulvovaginaux et d’autres affectant les voies urinaires inférieures, tels que des irritations avec des brûlures et des démangeaisons vulvaires spontanées, des dyspareunies, des urgenturies et un risque accru d’infections urinaires. On estime que le SGUM toucherait jusqu’à 77 % des femmes. Mal connu du grand public, il serait encore sous-déclaré et…