Dossier

Immunothérapie antitumorale périopératoire dans le CBNPC de stade I à III : état des lieux et perspectives

  • Plusieurs essais de phase II, souvent non randomisés et de petits effectifs, ont rapporté des résultats sur l'immunothérapie préopératoire dans le CBNPC de stade précoce, seule ou en association avec la chimiothérapie.
  • Le taux de réponse histologique majeure (10 % ou moins de cellules tumorales viables) est variable avec l'immunothérapie seule, entre 15 et 45 % ; elle est nettement supérieure avec l'immunothérapie + chimiothérapie (60 à 80 %).
  • L'immunothérapie néoadjuvante ne présente pas de signal de toxicité immune inattendue et ne retarde pas la chirurgie.
  • L'association entre réponse histologique et réponse radiologique et l'utilité de biomarqueurs prédictifs restent à valider avec l'immunothérapie néoadjuvante.
  • Des essais de phase III testant l'association immunothérapie + chimiothérapie en néoadjuvant sont en cours.
  • Les essais cliniques d'immunothérapie adjuvante sont toujours en cours.

L'immunothérapie antitumorale a radicalement changé les stratégies thérapeutiques des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé depuis plusieurs années. Les anticorps anti-programmed death-ligand 1 (PD-L1), comme le durvalumab ou l'atézolizumab, et anti-programmed death 1 (PD-1) comme le nivolumab et le pembrolizumab, sont maintenant utilisés en routine dans la prise en charge des patients ayant un CBNPC métastatique ou localement avancé. D'autres inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (ICI), comme l'ipilimumab, sont testés en association avec d'autres ICI en oncologie…

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Liens d'intérêt

E. Giroux Leprieur déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, BMS, MSD, Novartis et Roche.