Dossier

Améliorer la délivrance locale et moduler la pharmacocinétique et la pharmacodynamie des médicaments après injection intra-articulaire

  • L'élimination après injection intra-articulaire se fait majoritairement par le système lymphatique de la membrane synoviale.
  • De nouvelles formes pharmaceutiques injectables sont en cours de développement pour ralentir ­l'élimination du principe actif et augmenter sa rétention dans l'espace articulaire.
  • Les paramètres physicochimiques de la molécule active sont à prendre en compte pour augmenter sa rétention dans la cavité articulaire.
  • Les systèmes de type microparticulaire à base de polymères dégradables permettent d'envisager des durées d'action de plusieurs mois.

Les injections intra­-articulaires font partie de l'arsenal thérapeutique des patients atteints de gonarthrose, lorsque les poussées douloureuses monoarticulaires ne sont pas soulagées par des traitements antalgiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens systémiques, ou lorsque ces derniers sont contre-indiqués. L'injection intra­-articulaire est en effet la voie d'administration thérapeutique locale de choix, puisqu'elle libère la molécule active directement au contact des tissus cibles (membrane synoviale et cartilage) et potentialise sa concentration locale en réduisant de possibles effets…

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Liens d'intérêt

F. Nativel et C. Le Visage déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.