Mise au point

Rhumatismes inflammatoires chroniques et santé reproductive

  • Il est nécessaire d’aborder les questions relatives à la santé reproductive – et notamment la gestion des traitements – chez toutes les femmes atteintes de RIC en âge de procréer.
  • La fertilité semble altérée chez les femmes atteintes de RIC, d’origine multifactorielle : peurs et croyances des patientes, activité de la maladie, utilisation préconceptionnelle des AINS.
  • Un sur-risque obstétrical est observé chez les femmes atteintes de RIC (notamment de prématurité, de petit poids pour l’âge gestationnel et de césarienne) : association avec l’activité de la maladie mais aussi exposition aux AINS et à la corticothérapie pendant la grossesse.
  • Aucun effet délétère des anti-TNF n’est observé sur la fertilité ou les événements obstétricaux.
  • Il n’y a pas d’indication à un recours systématique à la césarienne au cours des RIC, notamment la SpA.
  • Un bon contrôle de l’activité de la maladie est nécessaire dès la période préconceptionnelle.

La spondyloarthrite (SpA) et la polyarthrite rhumato­ïde (PR) représentent les rhumatismes inflammatoires chroniques les plus fréquents et sont susceptibles de toucher les femmes en âge de procréer. Les connaissances sur l’impact de la maladie et de ses traitements sur la fertilité et la morbidité obstétricale, longtemps éparses, font l’objet d’une attention accrue et d’une littérature florissante depuis environ une décennie, expliquées notamment par l’accroissement de la fréquence de cette situation en pratique clinique. En effet, les changements thérapeutiques majeurs depuis les années 2000 permettant…

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Liens d'intérêt

S. Hamroun et A. Molto déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.