Les polyarthrites séronégatives évoluant depuis plus de 6 semaines représentent une entité hétérogène. L’existence de signes généraux (notamment d’une composante auto-inflammatoire), les caractéristiques de l’atteinte articulaire et la mise en évidence d’une atteinte structurale sur les radiographies standard sont utiles dans la démarche diagnostique. Certaines d’entre elles sont “faussement immunonégatives”, car la recherche d’autres populations d’autoanticorps peut contribuer au diagnostic de polyarthrite rhumatoïde (PR) ou de certaines connectivites plus rares. Une polyarthrite immunonégative résistante aux traitements immunosuppresseurs doit faire rechercher une pathologie infectieuse. L’imagerie moderne peut aider au diagnostic étiologique en révélant des lésions permettant de différencier PR immunonégative, spondyloarthrite périphérique, arthropathie microcristalline et arthrose. PR immunonégative et rhumatisme indifférencié doivent être distingués, car leur pronostic et donc leur prise en charge sont différents.
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O. Vittecoq, P. Brevet, B. Gérard, G. Avenel, F. Jouen et T. Lequerré déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.