Mise au point

Atteintes oculaires de la polyarthrite rhumatoïde

  • Les atteintes oculaires de la polyarthrite rhumatoïde (PR) sont importantes à prendre en compte, car elles peuvent mettre en jeu le pronostic visuel.
  • La sécheresse oculaire est l’atteinte la plus fréquente et s’accompagne de signes de kératite. En ­l’absence de poussée et de forme rebelle, le traitement repose sur les substituts lacrymaux et les lubrifiants.
  • La sclérite et la kératite ulcérante périphérique (PUK) témoignent de l’activité de la PR. Elle doivent faire l’objet d’un bilan général et d’une prise en charge adaptée, car le risque de mortalité est augmenté. Dans la majorité des cas, l’épisclérite nécessite un traitement local basé sur les AINS ou les corticoïdes, tandis que la sclérite requiert le plus souvent un traitement inflammatoire général. Le traitement médical de la PUK est le même que pour les sclérites. Un traitement chirurgical peut y être associé.



La polyarthrite rhumato­ïde est une maladie auto­‑immune à tropisme articulaire bien connue des ophtalmologistes, car elle ­s’associe à des atteintes oculaires caractéristiques qui peuvent mettre en jeu le pronostic visuel. Il s’agit avant tout de la sécheresse oculaire, des sclérites et des kératites périphériques ulcérantes. Nous allons détailler dans cet article les différentes atteintes oculaires et leurs traitements. Atteintes oculaires Sécheresse oculaire C’est l’atteinte oculaire la plus fréquente de la PR. Elle est le plus souvent causée par un syndrome de Gougerot­-Sjögren (SGS) consécutif…

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Liens d'intérêt

S. Doan et Y. Hendi déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.