Dossier

Nutrition et poids après cancer du sein

L’excès (ou le gain) de poids post-ménopausique est un facteur de risque de cancer du sein. Mais après le cancer, pendant ou à la suite du traitement, des variations du poids peuvent survenir, perte ou plus souvent gain. Les motifs sont multiples, les traitements pouvant eux-mêmes être en cause. Les conséquences sur le pronostic de ces variations de poids sont négatives et bien établies. Les études d’intervention associant alimentation, activité physique et soutien psychosocial montrent clairement un bénéfice sur la qualité de vie, les douleurs et l’état général. Les preuves définitives d’une amélioration de pronostic manquent.


Les relations entre le poids et le cancer du sein sont complexes. Les professionnels de santé y sont de plus en plus souvent confrontés, compte tenu de l’incidence croissante du surpoids et de l’obésité dans le monde. Ces relations sont aussi paradoxales dans la mesure où dans l’inconscient collectif, et aussi dans la réalité en cas de cancer avancé, c’est la perte de poids qui inquiète. Le poids n’étant pas une donnée statistique, est-ce l’excès ou l’insuffisance qui pose problème, ou est-ce le gain ou la perte, tant dans la survenue du cancer que dans son pronostic ? La situation est-elle différente…

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J.M. Lecerf déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.