Dossier

La discussion bénéfice-risque : une analyse collégiale et respectueuse du projet individuel

  • Le résultat obtenu par les allogreffes oblige aujourd'hui les médecins traitants et les médecins de réadaptation à informer et discuter de l'allogreffe, thérapeutique alternative aux prothèses.
  • Cependant, compte tenu des risques et de la lourdeur du suivi post-transplantation, un screening précis et une discussion collégiale (entre médecins de MPR, chirurgiens, immunologistes, psychiatres…) sont indispensables.
  • Dans l'hypothèse de faisabilité, la personne amputée doit pouvoir décider en pleine information et en toute liberté.
  • Comme dans toute thérapeutique, la satisfaction finale dépendra de la cohérence entre les résultats objectifs et les attentes du patient, ces dernières devant donc faire l'objet d'une analyse précise et sereine.

Jusqu'à présent, la prothétisation du membre supérieur peut être considérée comme la thérapeutique de référence face à une amputation uni- ou bilatérale, congénitale ou acquise. L'allogreffe, d'introduction semi-récente, vient-elle modifier l'offre dans les thérapeutiques de compensation ? L'allogreffe, qui est bien une thérapeutique de substitution et non une technique de réparation comme la réimplantation d'un membre sectionné, pourrait-elle être une alternative à la prothèse à proposer aux patients amputés ? Cette proposition thérapeutique,…

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