Dossier

Transplantation hépatique pour métastases de tumeur neuroendocrine : qui et quand ?

  • Les indications de transplantation hépatique (TH) dans les tumeurs neuroendocrines (TNE) restent exceptionnelles (< 1 % des TNE métastatiques). Ce traitement s'adresse à des patients jeunes, très sélectionnés, atteints de TNE bien différenciées de bas grade (Ki67 < 5-10 %), chez lesquels la tumeur primitive a été réséquée dans un premier temps, avec métastatases hépatiques diffuses non résécables, sans hépatomégalie ni métastase extrahépatique, réfractaires aux traitements antitumoraux, et avec un délai suffisant par rapport au diagnostic de maladie métastatique. Dans la littérature, la TH permet des taux de survie sans récidive de 17 à 39 % et de survie globale de 36 à 63 %, 5 ans après la TH. Cependant, des cohortes prospectives sont nécessaires pour déterminer le bon “timing” de la TH par rapport aux autres options thérapeutiques.

La majorité des tumeurs neuroendocrines (TNE) sont métastatiques au diagnostic. Le foie est le site de dissémination le plus fréquent (> 80 %), l'existence de métastases hépatiques (MH) est un facteur pronostique péjoratif majeur ( 1) . Ces TNE ont une évolution généralement lente. Au stade métastatique, la survie globale à 5 ans (en l'absence de transplantation hépatique [TH]) dépasse les 50 %.

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Liens d'intérêt

T. Walter déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

Les autres auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.