Mise au point

FOCUS – Faire entorse aux gestes “barrières” face au SARS-CoV-2 – Quelles continuités avec le rapport au risque d'infections virales associé à la sexualité et l'usage de drogues par injection ?

Porter un masque jusqu'au-dessus du nez, se laver les mains régulièrement, respecter les distances d'un mètre entre les individus dans les lieux publics, ne sortir de chez soi que par nécessité… : ces différentes règles de prévention destinées à réduire la diffusion du SARS-CoV-2, nous les connaissons bien désormais. Elles sous-tendent le fonctionnement des politiques de santé publique contemporaines, qui reposent sur une forme de “gouvernement des corps à distance” [1] incitant à devenir responsable de sa santé par la recherche d'un contrôle de soi conforme aux recommandations biomédicales [2]. Il a, certes, demeuré un certain flou sur ces règles qu'il convenait d'appliquer au début du premier confinement. Le port du masque, qui a fait l'objet de nombreux messages contradictoires de certains médecins et ministres et d'un revirement du gouvernement à propos de son efficacité, en est un des exemples les plus illustratifs. ( ... )


 

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F. Schmitt déclare ne pas avoir deliens d’intérêts en relation avec cet article.