Mise au point

La mise à disposition des buprénorphines à action prolongée prend du retard… vers un nouvel épisode du “french paradox” ? Synthèse des travaux français et perspectives internationales à la suite du congrès ATHS 2023 à Biarritz

Le Courrier des Addictions a consacré depuis 2019 une rubrique aux buprénorphines à action prolongée (BAP). Nous présentons une synthèse des travaux qui nous incitent à soutenir une mise à disposition rapide des BAP en France. Il serait vraiment regrettable que la France, qui a été longtemps pionnière dans la mise à disposition des médicaments substitutifs aux opioïdes (MSO) au XXe siècle, prenne du retard au XXIe siècle. La diffusion massive de la buprénorphine y a été exemplaire quant à ses résultats positifs (diminution des surdoses, accès à la médecine de première ligne, etc.), mais s’est aussi accompagnée de dérives (revente, mésusage). Cette nouvelle galénique contribuera à les limiter.


Bilan 2023 de l’utilisation des buprénorphines à action prolongée En France, 2 médicaments agonistes opiacés (MAO), la méthadone et la buprénorphine, ont une autorisation de mise sur le marché (AMM). Il existe 3 formes galéniques de buprénorphine à action prolongée (BAP) : le Buvidal® est disponible et a été prescrit uniquement en centre spécialisé (CSAPA, hôpital, prison), ainsi que SIXMO (aussi disponible mais pas de prescription de l’implant),…

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Liens d'intérêt

D. Touzeau déclare avoir des liens d’intérêts avec le laboratoire Camurus (frais d’hospitalité).

A. Deschenau déclare avoir réalisé des activités d’expertise et d’investigation et bénéficié de frais d’hospitalité par Camurus AB, d’hospitalité par Ethypharm, d’activité de conférencière/intervenante pour Camurus AB et Bouchara Recordati, ces 5 dernières années.