Dossier

Les campus sans tabac : définition, impact sur le tabagisme des étudiants, et facteurs clés d’efficacité

Mis en ligne le
01 mars 2024
Auteur
  • D. Geindreau
  • E. Gnonlonfin
  • K. Gallopel-Morvan
Le tabagisme des jeunes en France baisse, mais reste élevé en comparaison d’autres pays. Les campus sans tabac font partie des mesures pertinentes pour réduire cette prévalence. Ils se définissent comme des lieux d’enseignement supérieur où il est interdit de fumer et de vapoter sur l’ensemble du campus (intérieur et extérieur). Ce dispositif se révèle efficace, tant sur les comportements des étudiants (baisse du tabagisme) que sur l’environnement (moins de tabagisme passif et de mégots au sol) et sur la dénormalisation du tabagisme. Il existe des conditions pour atteindre ces objectifs : obtenir un soutien engagé de la direction du lieu d’enseignement supérieur, proposer des aides à l’arrêt gratuites pour les usagers, déployer une stratégie de communication pérenne, faire respecter le dispositif (sanctions, ambassadeurs) et l’évaluer.
Le problème du tabac et du tabagisme des étudiants Le tabagisme est une catastrophe sanitaire, sociale et écologique. En France, on dénombre 12 millions de fumeurs quotidiens et environ 75 000 personnes en décèdent tous les ans [1]. Son impact environnemental est par ailleurs conséquent : mégots jetés, exposition aux fumées secondaires, etc. [2]. Malgré ces méfaits, sa prévalence reste élevée en France. Si le tabagisme des jeunes a baissé ces dernières…

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Liens d'intérêt

D. Geindreau, E. Gnonlonfin et K. Gallopel-Morvan déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

Financement : programme de recherche ProDevCampus (promouvoir et développer les campus sans tabac en France) financé par L’Institut national du Cancer (INCa/16312), la Ligue Nationale contre le Cancer et l’ARS Bretagne.