Éditorial

Qualité de l'air intérieur : nous sommes loin de l'idéal, mobilisons-nous…


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L' amélioration de l'hygiène individuelle et collective (eau potable, égouts, assainissement) a joué un rôle considérable dans la réduction de la mortalité et de la morbidité liées aux maladies infectieuses et, par-delà, dans l'allongement de la durée de vie. En revanche, peu d'attention a été portée à la qualité de l'air que nous respirons dans nos lieux de vie. Pourtant, des épidémies virales apparaissent tous les hivers dans l'hémisphère Nord et tous les étés dans l'hémisphère Sud, la saison froide incitant à vivre davantage à l'intérieur, ce qui favorise la promiscuité et les transmissions d'agents infectieux par voie aérienne [1]. L'amélioration de la qualité de l'air intérieur doit constituer le nouveau paradigme de la prévention des épidémies hivernales (et a fortiori des pandémies) [2]. ( ... )


 


Liens d'intérêt

R. Cohen, A. Rybak et F. Squinazi déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.